La sinuosité du vivant

Résumé : Qu’est-ce que le vivant ? à cette question, les biologistes répondent en énumérant une série de propriétés concrètes telles que la croissance et la reproduction. Intéressés par « le vivant que j’étudie » et « le vivant que je suis », les auteurs de cet ouvrage se sont posé la question de savoir ce qui fait le vif du vivant. Biologistes et philosophes, ils proposent de penser la qualité du vital à l’interface de la biologie, de la physique, de la philosophie et de la littérature. Par cette approche de la sinuosité du vivant, le « référentiel communément partagé » placerait le chercheur dans un état de transition. Mais la biologie, souvent cristallisée sur ses acquis, éloigne les possibilités de rupture épistémologique. Ainsi, une « méthodologie de la découverte » ne suffirait donc plus pour œuvrer le passage à une nouvelle cohérence. La chose neuve, afin d’être pleinement appréciée, se doit de résister.